Après Introduction à Jean Piaget (1997) qui permettait de se familiariser avec les principaux concepts piagétiens et Inventer, compter et classer (2005) qui éclairait deux grands ouvrages piagétiens : La genèse du nombre et... Read More
Après Introduction à Jean Piaget (1997) qui permettait de se familiariser avec les principaux concepts piagétiens et Inventer, compter et classer (2005) qui éclairait deux grands ouvrages piagétiens : La genèse du nombre et La genèse des structures logiques élémentaires, Annie Chalon-Blanc propose avec Piaget – Constructivisme-Intelligence –un troisième manuel qui est un pari sur l'avenir de la théorie de Jean Piaget. Deux thèmes sont susceptibles, selon elle, de passer à la postérité : le constructivisme ou comment se construit progressivement un réel intelligible et la réversibilité des actes et/ou de la pensée, source de l'intelligence. Le constructivisme, car il apporte une réponse claire et originale à la question des rôles respectifs du sujet et des objets dans l'élaboration des connaissances ; la réversibilité, parce que cette capacité qu’a le sujet de se saisir des actions disparues des données perceptives et de les composer entre elles pour déduire un élément commun en dépit de leurs disparités reste une conception révolutionnaire de l’intelligence. Des textes brefs peu célèbres mais explicites de Jean Piaget viennent enrichir les deux thèmes retenus.
L’auteur laisse délibérément de côté, ou presque, quelques notions classiques : les stades, le sujet épistémique, la filiation des structures, et autres, qui ont fait couler beaucoup d’encre au siècle dernier.
L’originalité de Jean Piaget est le propos essentiel de ce manuel destiné en priorité aux étudiants en psychologie, en sciences de l’éducation et aux futurs professeurs d’école, mais aussi à tous les professeurs et éducateurs spécialisés, qui trouveront dans le rapport des expériences simples et élégantes menées à Genève, des explications possibles des retards cognitifs auxquels ils sont confrontés, et des pistes de travail de rééducation.
Dossier critique
L'Avalée des avalés, Le Nez qui voque et Les Enfantômes
Etudes réunies par Elizabeth Nardout-Lafarge
Élisabeth Nardout-Lafarge : L'insaisissable Réjean Ducharme, p. 5
Jean-Christophe Delmeule : Les altérités singulières dans L'Avalée des avalés, p. 15
Martine-Emmanuelle Lapointe : Les leçons de Bérénice : lectures pédagogiques de L'Avalée des avalés, p. 27
Gilles Lapointe : La Vénus maghanée de Réjean Ducharme ou comment écrire après Rimbaud, p. 37
Jean-François Chassay : Le Québec entre la France et les Étas-Unis dans Le Nez qui voque, p. 55
Will Browning : Traduire l’intraduisible : le défi Ducharme, p. 65
Diane Pavlovic : Le nom blason chez Réjean Ducharme, p. 71
Élisabeth Nardout-Lafarge : Les « ratures du vittérateur imaginaire » : sur les brouillons de Réjean Ducharme, p. 83
Stéphane Inkel : L’écriture et la mémoire de l’histoire : les deux messianismes de Réjean Ducharme, p. 71
Élisabeth Haghebaert : La marginalité des Enfantômes : les anges déchus de Ducharme, p. 107
Lise Gauvin : « Je vois des voyelles et des consonnes en bois et en couleur»: du chercheur de mots au chercheur d’objets, p. 121
Romans 20-50
Jean-Michel Wittmann : Des « histoires du siècle précédent » à la décadence contemporaine, p. 129
Étude de la nouvelle
Yvon Houssais : Nouvelles et nouvellistes dans La NRF de 1925 à 1939, p. 139
Roman et cinéma
Jan Baetens : Jean-Claude Carrière : novellisateur de Tati, p. 153
Bruno Blanckeman : Jean Échenoz ou le roman comme ciné/cure, p. 167
Comptes renduos p. 179