Pour une sémantique des mots construits


First Edition
Malgré l'intérêt considérable que suscite aujourd'hui la sémantique lexicale, la particularité du sens des mots qui, comme chaton, redire ou vitreux, ont une structure construite, demeure ignorée dans la littérature linguistique.
L'ouvrage tente de combler cette lacune en faisant apparaître que des propositions de traitements adéquats du sens des mots construits font nettement défaut d'une part, en proposant d'autre part des moyens théoriques pour parvenir à une représentation sémantique adéquate de ce type de mots.

Specifications


Publisher
Presses Universitaires du Septentrion
Author
Martine Temple,
Collection
Sens et Structures
ISSN
12487732
Language
French
Publisher Category
Septentrion Catalogue > Acquisition and transmission of knowledge > Linguistics, lexicography, translation studies
Publisher Category
Septentrion Catalogue > Acquisition and transmission of knowledge
Title First Published
1996

Paperback


Publication Date
01 September 1997
ISBN-13
9782757402740
Code
453
Dimensions
25 x 34.3 cm
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Contents


LISTE DES ABREVIATIONS ET SYMBOLES
PRESENTATION
CHAPITRE PREMIER : Représentation du sens d'un mot construit et description de ses référents extralinguistiques : chinoiserie face aux définitions lexicographiques
1. Pourquoi imposer un principe d'adéquation référentielle à la représentation du sens des mots construits ?
2. Trois types de dictionnaires de langue

2.1. Les dictionnaires traditionnels

2.2. Les dictionnaires se réclamant d'une théorie linguistique

2.2.1. Les dictionnaires d'inspiration théorique
2.2.2. Les dictionnaires théoriques

3. Définitions de " chose-nommée " des dictionnaires traditionnels et sens des mots construits

3.1. Présentation de la définition de " chose-nommée "

3.2. Remarques sur des définitions " stéréotypiques "

3.2.1. Les segments connotatifs
3.2.2. Les informations " encyclopédiques "
3.2.3. Les segments non définitionnels
3.2.4. Les informations scientifiquement inexactes

3.3. Symptômes des faiblesses des procédures définitoires des dictionnaires traditionnels

3.4. Définition de " chose-nommée " vs définition d'une catégorie référentielle

3.4.1. Catégorie référentielle vs catégorie(s) extralinguistique(s) dénommées
3.4.2. Les définitions de " chose-nommée " des dictionnaires : un sous-ensemble des catégories extralinguistiques associées à un mot construit
3.4.3. Bilan : définition de " chose-nommée ", catégorie extralinguistique dénommée, catégorie référentielle et sens

4. Procédés définitoires non paraphrastiques des dictionnaires traditionnels
5. Conclusion
CHAPITRE II : Chinoiserie face aux théories de sémantique lexicale
1. La constitution de la catégorie des objets concrets nommés chinoiserie face à la sémantique des conditions nécessaires et suffisantes

1.1. Catégorisation des chinoiseries

1.2. Une catégorie non aristotélicienne

1.3. Bilan

2. La coexistence des catégories abstraite et concrète associées à chinoiserie face à la sémantique du stéréotype

2.1. La " general hidden structure " des catégories dans la théorie du stéréotype

2.2. Trois hypothèses concernant chinoiserie : la polysémie, l'homonymie, la monosémie

2.3. La théorie du stéréotype choisit l'homonymie

2.4. Des faits plaidant contre l'homonymie

3. Les familles morpho-référentielles face aux sémantiques du prototype

3.1. Les relations intercatégorielles explorées par les sémantiques du prototype

3.2. Une famille morpho-référentielle

3.3. Ce que les familles morpho-référentielles disent sur le sens des mots construits

3.4. Bilan

4. Le sens lexical construit linguistiquement face à la sémantique conceptuelle

4.1. Comment faire le " faithful portrait of a concept "

4.2. Comment faire le portrait fidèle du sens linguistiquement construit d'un mot construit

5. Traitement du sens lexical dans les grammaires catégorielles et en Intelligence Artificielle

5.1. La sémantique lexicale dans les grammaires catégorielles

5.2. La représentation du sens lexical en Intelligence Artificielle

6. Conclusion
CHAPITRE III : Examen des modèles de morphologie dérivationnelle
1. Les linguistes face aux mots construits
2. La " Lexeme-Morpheme Base Morphology " de R. Beard face à un traitement du sens référentiel des mots construits

2.1. Présentation du modèle

2.2. Le modèle de R. Beard face au comportement référentiel des mots construits

2.3. Premier bilan

3. Traitements du sens des mots construits dans quatre modèles essentiels de morphologie dérivationnelle associative

3.1. Représentations sémantiques associées aux règles dérivationnelles

3.1.1. Exemples
3.1.2. Caractéristiques remarquables
3.1.3. Statut sémantique d'une représentation du sens associée à une règle dérivationnelle

3.2. Sens associé à une règle dérivationnelle vs sens d'un produit de la règle

3.2.1. Des paramètres entrant en jeu dans la construction dérivationnelle du sens des mots construits
3.2.2. Des procédés non dérivationnels entrant en jeu dans la formation des sens des mots construits
3.2.3. Deuxième bilan

3.3. Représentations sémantiques associées aux produits d'une règle dérivationnelle

3.3.1. Représentation du sens des mots construits dans les travaux de F. Dell, de M. Aronoff et de M. Halle
3.3.2. Traitement du sens des mots construits dans le cadre théorique de D. Corbin

3.4. Troisième bilan

4. Conclusion
CHAPITRE IV : Chinoiserie en faveur d'un modèle de morphologie dérivationnelle associative
1. Le nom de propriété(s) chinoiserie : construction dérivationnelle du sens et des catégories désignées

1.1. Différents types d'objets abstraits désignés par chinoiserie

1.2. Génération dérivationnelle du sens de chinoiserie N[PROP]

1.2.1. Chinoiserie N[PROP] est un produit de la règle qui construit des noms de propriété(s) sur des bases adjectivales
1.2.2. Le sens prédictible construit par la règle d'un nom de propriété(s)
1.2.3. Le sens prédictible spécifié par le procédé morphologique d'un nom de propriété(s) construit au moyen du suffixe -erie
1.2.4. Sens dérivationnellement construit de la base de chinoiserie N[PROP]
1.2.5. Explicitation du sens dérivationnellement construit de chinoiserie N[PROP] exprimé de façon compositionnelle par rapport au sens dérivationnellement construit de l'adjectif chinois

1.3. Bilan

2. Construction du sens de chinoiserie et des catégories appelées chinoiserie par la règle sémantique de méronymie

2.1. Chinoiserie n'a qu'un sens dérivationnellement construit

2.2. De la référence à une propriété et à des objets présentant cette propriété

2.3. Explicitation du sens de chinoiserie issu de l'application de la règle sémantique de méronymie

2.3.1. Représentation
2.3.2. Evaluation empirique

3. Conclusion
CHAPITRE V : Etudes de cas
1. Pour un traitement rendant compte de l'usage des mots : analyse morpho-sémantique de viennoiserie

1.1. Les deux sens linguistiquement construits de viennoiserie : représentations

1.2. Les catégories désignées par le nom viennoiserie : attestations lexicographiques

1.3. Les sens du nom viennoiserie : attestations

1.4. Les deux sens linguistiquement construits de viennoiserie et les emplois du nom

1.5. Bilan

2. Pour une sémantique linguistique : analyse morpho-sémantique d'espagnolade

2.1. Distinction entre règles linguistiques construisant les noms des catégories et principes cognitifs de structuration des catégories

2.1.1. Deux voies linguistiques pour construire des noms désignant des attitudes vues comme typiques de certains lieux et de leurs habitants
2.1.2. Deux moyens linguistiques pour dénommer une catégorie par l'une de ses propriétés saillantes

2.2. Les règles linguistiques de construction de mots : des principes de structuration des catégories

2.2.1. Différence entre les catégories désignées par un nom construit par la conversion de focalisation ou par la méronymie s'appliquant sur des noms de propriété(s)
2.2.2. Structuration de la catégorie des oeuvres d'art nommées espagnolade

2.4. Bilan

3. Pour un traitement permettant de définir des contraintes pesant sur la dénomination : analyse morpho-sémantique d'ébéniste

3.1. Ebéniste : le théâtre d'une catachrèse ?

3.1.1. Ebéniste vu par Le Dictionnaire des idées reçues et par le GRLF
3.1.2. Ebéniste défini par les lexicographes du XVIIe siècle
3.1.3. Menuysiers en esbeyne et ébénistes

3.2. Ebeniste : un mot façonné par les contraintes

3.2.1. Un nom devant être construit
3.2.2. Un nom devant être construit par la conversion de focalisation
3.2.3. Un nom devant être converti d'un adjectif dénominal
3.2.4. Un nom devant être terminé par -ier ou -iste
3.2.5. Un nom devant être construit à partir d'un hyponyme, prototype de la catégorie à laquelle il appartient
3.2.6. La nécessité et le hasard

3.3. Bilan

CONCLUSION
ANNEXE I : Examen des procédures particulières de définition des mots construits dans les dictionnaires d'inspiration théorique
1. Examen des procédures particulières de définition des mots construits dans le Robert méthodique

1.1. Brève présentation du dictionnaire

1.2. Examens des définitions dans un article consacré à un suffixe

1.2.1. Les définitions caractérisent le suffixe
1.2.2. Glissements de terrain
1.2.3. Les définitions caractérisent les mots construits porteurs du suffixe

1.3. Remarques sur les définitions caractérisant les mots construits dans les articles consacrés aux affixes

1.3.1. Problèmes de métalangage
1.3.2. Problèmes d'incohérence au sein du dictionnaire

1.4. Bilan

2. Examen des traitements du sens des mots construits dans le Dictionnaire du français contemporain

2.1. Brève présentation des procédures définitionnelles des mots insérés en sous-entrée dans le DFC

2.2. La définition fantôme

2.3. Bilan

3. Conclusion
ANNEXE II : Présentation fonctionnelle du modèle de morphologie dérivationnelle de Danielle Corbin
1. Un modèle associatif et stratifié
2. Les composants du modèle

2.1. Le composant de base

2.1.1. Les entrées lexicales de base
2.1.2. Les règles lexicales de base

2.2. Le composant dérivationnel

2.2.1. Les règles de construction de mots
2.2.2. Les mots construits

2.3. Le composant post-dérivationnel

2.3.1. La troncation de type morphologique
2.3.2. L'intégration paradigmatique

2.4. Le composant conventionnel

2.4.1. L'applicateur d'idiosyncrasies
2.4.2. Le sélectionneur

3. Interventions du composant phonologique et du composant sémantique

3.1. Interventions du composant phonologique

3.2. Interventions du composant sémantique

ANNEXE III : Les noms de propriété(s) en -erie attestés dans le Grand Robert de la langue française
1. Remarques préliminaires

1.1. La constitution d'un corpus (i) de noms de propriété(s) (ii) construits dérivationnellement : problèmes et solutions

1.1.1. Les problèmes
1.1.2. Solutions adoptées

1.2. Les principes de constitution du corpus, son contenu

2. Corpus
ANNEXE IV : Maquette d'un extrait de l'entrée CHINE dans le Dictionnaire dérivationnel du français
BIBLIOGRAPHIE
INDEX DES NOTIONS
INDEX DES AUTEURS