Grâce aux moyens de transport qui sont à notre disposition qu'il s'agisse de la voiture, du train ou de l'avion et à la disparition des contrôles aux frontières nationales, la mobilité est devenue naturelle pour chacun, nous permettant ainsi de nous déplacer librement, quelle que soit la durée de notre voyage. Mais la mobilité a un prix. D'abord, une demande croissante de transport, laquelle a engendré des problèmes qui constituent précisément une menace pour la mobilité et qui n'est pas compatible avec le principe de durabilité. Ensuite, le coût énergétique et la pollution qui en découlent pèsent sur le développement des infrastructures et des réseaux de transport. Ainsi, pollutions, nuisances et étalement urbains sont des indicateurs de cette nouvelle urbanité qui entretiennent une forte dépendance vis-à-vis de l'automobile. Aux grands maux les grands remèdes. Puisque les transports représentent 66 % de la consommation des produits pétroliers et sont responsables de 35 % des émissions de CO2, de véritables alternatives à la voiture individuelle se sont progressivement mises en place et nous incitent à nous déplacer autrement.
Dossier critique
Sabrinelle Bedrane, Catherine Douzou : Voix minuscules, p. 5
Annie Saumont : Le Maître, p. 11
Johan Faerber : Ceux d'à-côté ou la nouvelle comme forme démocratique dans l'œuvre d'annie Saumont, p. 21
Yvon Houssais : Annie Saumont ou la langue comme elle va, p. 31
Agnès Cambrier : Dits et non-dits : la parole en question, p. 41
Corinne François Denève : Le Jardin d'acclimatation – Small is beautiful – Annie Saumont en traduction, p. 53
Marie-Odile André : Forme(s) brève(s) et édition : le cas d’Annie Saumont, p. 69
René Godenne : L’histoire de la nouvelle du XXe siècle et Annie Saumont, p. 79
Annie Saumont : Entretien, p. 87
Jean-Noël Blanc : À propos d’un tour de magie (où l’interdit provoque la liberté), p. 99
Marie-Hélène Lafon : Comment fait-elle ? Annie Saumont, p. 103
Mireille Diaz-Florian : Éclats de lire, p. 105
Annie Mignard : Annie Saumont, la voix, la plainte, le refrain, p. 107
Sabrinelle Bedrane : Bibliographie, p. 121