En 429 ap. J.-C., Théodose II, qui règne à Constantinople, décide de réaliser un recueil des lois émises depuis Constantin. Promulgué en 438, le Code Théodosien entre en vigueur en janvier 439. Source précieuse pour l'histoire de l’Antiquité tardive, ce code, qui rassemble plus de 2 500 constitutions, n’a cependant jamais fait l’objet d’une traduction française, une tâche de longue haleine à laquelle s’est attelée un groupe de savants français. Les multiples problèmes qu’il pose a conduit les responsables de cette entreprise à l’accompagner de rencontres internationales pluridisciplinaires. Ce sont les résultats des journées tenues à Lille – les deuxièmes du genre – qui font l’objet du présent volume, au fait des derniers développements de la recherche. Il s’ouvre par un ensemble de six contributions offrant de nouvelles réflexions sur la question cruciale des conditions dans lesquelles ce recueil a été élaboré, réalisé, publié et diffusé. Scrutant avec soin les pratiques de gouvernement, les politiques de maintien de l’ordre, l’organisation de l’administration et l’action de l’État, les neuf contributions de la deuxième partie bousculent un certain nombre d’idées reçues sur le fonctionnement de l’Empire tardif. Quant aux contributions de la troisième partie, au nombre de neuf également, elles renouvellent la lecture de diverses lois relatives d’une part à la fiscalité, à l’économie et à l’approvisionnement de Rome, d’autre part au personnel des mines, aux esclaves et aux femmes.
Liste des abréviations
Introduction
I- D.H. Lawrence : la personnalité et l'impersonnalité
II- Le Masque : de l’objet cultuel au concept poétique
1- Divers aspects de l’objet masque
2- Transposition poétique : le langage comme masque
3- Aporie de la présence / absence
4- Masque et stratégie de protection
5- Le masque : objet d’analyse poétique
Chapitre I
L’hybridité du « je » masqué.
I- L’homme masqué : une « totalité monstrueuse »?
1- L’homme et le masque sacré
2- L’homme au masque animal
II- Le masque enfantin : innocence ou régression ?
1- Langage, langues et comptines
2- Régression : le masque enfantin, un porteur d’expression négative sur le « je » adulte.
III- Le masque féminin
1- Mise en place d’un « je » féminin
2- Le motif de l’androgyne
3- Désir d’identification
4- Le masque féminin, un instrument de révélation détournée pour le « je » masculin ?
IV- Hybridation : état transgressif et interstitiel
1- Le conflit fructueux des deux entités en décalage
2- Fusion et appropriation Romantique
3- Le masque comme moyen d’être versatile
Chapitre II
Masques et « je » intertextuel
I- Particularités de l’intertexte comme porte-parole
1- Esthétisation du « je »
2- Répétitions et intertextes
3- Décontextualisation du fragment textuel : l’exemple du masque de Hamlet
II- Dire « je » par le biais de l’intertexte
1- Déplacements ludiques
2- Intertexte et rite de passage
3- Les épigraphes
4- Prendre la voix d’un autre poète ou d’une de ses personae
Chapitre III
Le masque religieux
I- Positionnement par le masque religieux du « je » poétique individuel par rapport à une croyance partagée
1- Le discours religieux, un indice de consensus ?
2- « Je » poétique et consensus religieux
3- Masque religieux : problématique signe / référent
4- Quelques « interprétations » du masque apocalyptique
II- La prière comme intertexte : un « je » poétique en « je » paroissien
1- Les titres trompeurs : des masques divertissants
2- Le masque de la prière : un recul de la subjectivité du « je » poétique ?
3- Jeux poétiques avec le masque du « je » paroissien
III- Hybridation du texte religieux et du « je » blasphémateur
1- Polyglossie : la parole unique déchue
2- Situations dialogiques
3- Utilisation subversive du discours religieux : de la violence intertextuelle à l’iconoclasme
IV- « Je » poétique et masque prophétique
1- Spécificités du prophète moderne
2- Le « je » lawrencien, un « je » prophétique ?
Conclusion
Bibliographie
Index