La musique dans la ville

De Lully à Rameau...
Première édition

Au XVIIIe siècle, la musique est un élément important de la culture des élites. Bien plus qu'un divertissement élégant ou un accessoire artistique inévitable, elle participe pleinement au mouvement des Lumières: depuis la Cour de Versailles... Lire la suite

Au XVIIIe siècle, la musique est un élément important de la culture des élites. Bien plus qu'un divertissement élégant ou un accessoire artistique inévitable, elle participe pleinement au mouvement des Lumières: depuis la Cour de Versailles jusqu'aux villes de provinces, elle rythme les travaux et les jours, le nouvel art de vivre qui se met en place. Nobles et bourgeois, hommes de lettres "amateurs et connaisseurs", pour beaucoup musiciens eux-mêmes, se retrouvent dans les opéras, les salles de concert privés ou semi-publics, les académies, les salons, et débattent, longuement et avec passion, dans les livres, journaux, mémoires et corespondances de questions essentielles: faut-il préférer la musique française ou la musique italienne? Lully ou Rameau? Rameau ou Gluck? Des clans, des partis se forment qui divisent le public et l'opinion. Le goût pour la musique n'a jamais été si universel, répétent au fil du siècle nombre d'observateurs eux-même étonnés d'un tel engouement et de l'importance des querelles musicales.Ce livre d'histoire culturelle - et non de musicologie - tente d'en retracer les étapes.


Spécifications


Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Auteur
Jean-Marie Duhamel,
Collection
Économies et sociétés
Langue
français
Catégorie (éditeur)
Septentrion Catalogue > Sciences sociales > Economie, management, marketing, mathématiques
Catégorie (éditeur)
Septentrion Catalogue > Temps, espace et société
Date de première publication du titre
1994

Livre broché


Date de publication
15 janvier 2004
ISBN-13
9782908481303
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 196
Code interne
3538
Format
16 x 24 cm
Poids
336 grammes
Prix
12,00 €
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


Dossier critique

A. O. Barnabooth et Enfantines de Valery Larbaud

Etudes réunies par Catrherine Douzou

Françoise Lioure : Visions d'enfance : Enfantines de Valery Larbaud et La Mort de Brune de Pierre Bergounioux, p. 9.

Nelly Chabrol-Gagne : Territoires d'enfance dans Enfantines de Valery Larbaud, p. 21.

Michel Renaud : « La plus douce région de France… » Le Bourbonnais du « Couperet » : locus amœnus et loci communes, p. 33.

Anne Chevalier : La blessure du « Couperet » ou l'enfant et les mots,p. 47.

Gil Charbonnier : Écriture et peinture dans Rose Lourdin de Valery Larbaud, p. 59.

François Berquin : Les bonnes adresses de Valery Larbaud, p. 65.

Stéphane Chaudier : Barnabooth descripteur : précis de décomposition ludique, p. 77.

Serge Saulnier : Déjections ou le journal d'un curiste, p. 91.

Romans 20-50

David Décarie : Un assassin-écrivain : poétique métaphorique et « interfiguralité » dans la trilogie allemande de Louis-Ferdinand Céline, p. 103.

 Romans contemporains

Stéphanie Boulard : Esquisse de cartographie : la figure de l’Ouroboros chez Claude Louis-Combet, p. 115.

Vincent Joos : La critique sociale dans Le Tramway de Claude Simon, p. 125.

Lectures étrangères

Anne-Rachel Hermetet : Un jardin à l’anglaise à La NRF (Romans anglo-saxons 1919-1925)

Étude de la nouvelle

Bruno Tritsmans : Écrire en rhapsode : étoilements/étiolements du mythe chez Emmanuel Roblès, p. 147.

La revie littéraire

Frédéric Briot : Tous les garçons s’appellent Jean… ou quatre romans sentimentaux d’Emmanuel Bove, p. 159.

Paul Renard : Jean Forton (1930-1982) : le refus de l’idéalisme, p. 181.