Au XVIIIe siècle, la musique est un élément important de la culture des élites. Bien plus qu'un divertissement élégant ou un accessoire artistique inévitable, elle participe pleinement au mouvement des Lumières: depuis la Cour de Versailles... Lire la suite
Au XVIIIe siècle, la musique est un élément important de la culture des élites. Bien plus qu'un divertissement élégant ou un accessoire artistique inévitable, elle participe pleinement au mouvement des Lumières: depuis la Cour de Versailles jusqu'aux villes de provinces, elle rythme les travaux et les jours, le nouvel art de vivre qui se met en place. Nobles et bourgeois, hommes de lettres "amateurs et connaisseurs", pour beaucoup musiciens eux-mêmes, se retrouvent dans les opéras, les salles de concert privés ou semi-publics, les académies, les salons, et débattent, longuement et avec passion, dans les livres, journaux, mémoires et corespondances de questions essentielles: faut-il préférer la musique française ou la musique italienne? Lully ou Rameau? Rameau ou Gluck? Des clans, des partis se forment qui divisent le public et l'opinion. Le goût pour la musique n'a jamais été si universel, répétent au fil du siècle nombre d'observateurs eux-même étonnés d'un tel engouement et de l'importance des querelles musicales.Ce livre d'histoire culturelle - et non de musicologie - tente d'en retracer les étapes.
Dossier critique
A. O. Barnabooth et Enfantines de Valery Larbaud
Etudes réunies par Catrherine Douzou
Françoise Lioure : Visions d'enfance : Enfantines de Valery Larbaud et La Mort de Brune de Pierre Bergounioux, p. 9.
Nelly Chabrol-Gagne : Territoires d'enfance dans Enfantines de Valery Larbaud, p. 21.
Michel Renaud : « La plus douce région de France… » Le Bourbonnais du « Couperet » : locus amœnus et loci communes, p. 33.
Anne Chevalier : La blessure du « Couperet » ou l'enfant et les mots,p. 47.
Gil Charbonnier : Écriture et peinture dans Rose Lourdin de Valery Larbaud, p. 59.
François Berquin : Les bonnes adresses de Valery Larbaud, p. 65.
Stéphane Chaudier : Barnabooth descripteur : précis de décomposition ludique, p. 77.
Serge Saulnier : Déjections ou le journal d'un curiste, p. 91.
Romans 20-50
David Décarie : Un assassin-écrivain : poétique métaphorique et « interfiguralité » dans la trilogie allemande de Louis-Ferdinand Céline, p. 103.
Romans contemporains
Stéphanie Boulard : Esquisse de cartographie : la figure de l’Ouroboros chez Claude Louis-Combet, p. 115.
Vincent Joos : La critique sociale dans Le Tramway de Claude Simon, p. 125.
Lectures étrangères
Anne-Rachel Hermetet : Un jardin à l’anglaise à La NRF (Romans anglo-saxons 1919-1925)
Étude de la nouvelle
Bruno Tritsmans : Écrire en rhapsode : étoilements/étiolements du mythe chez Emmanuel Roblès, p. 147.
La revie littéraire
Frédéric Briot : Tous les garçons s’appellent Jean… ou quatre romans sentimentaux d’Emmanuel Bove, p. 159.
Paul Renard : Jean Forton (1930-1982) : le refus de l’idéalisme, p. 181.