Revue des Sciences Humaines, n°287/juillet - septembre 2007

La dernière œuvre
Première édition

Édité par Myriam Boucharenc

Quand Voltaire débarrassait la scène des Comédiens-Français, un équilibre nouveau s'imposait entre la scène et la salle. L’auteur devait charger la mémoire des comédiens d’un faisceau de recommandations destinées à conjurer un vide soudainement révélé. Aux premiers temps du Théâtre-Libre, André Antoine devait retrouver le problème du côté du metteur en scène. Le texte théâtral ne se réduit donc pas au texte littéraire. Alors, doit-on, peut-on conserver l’éphémère de la représentation ?
D’entrée de jeu, le choix est inéluctable.
Au XIXe siècle, les régisseurs de théâtre, en ordre dispersé, relèvent le défi. Ils ouvrent entre Paris, la province et l’Europe les chemins divers du nouveau théâtre français. Mutualistes convaincus, ils constituent une association en 1911. Ils décident alors de projeter, dans une période économique difficile, qui aurait pu inciter au repliement sur les soucis quotidiens, une Bibliothèque de mises en scène dramatiques et lyriques qui va favoriser la circulation des œuvres. Ils créent un véritable instrument de travail pour le technicien ou pour le chercheur. Ils servent ainsi l’avènement du metteur en scène et le triomphe de la mise en scène de création qui les entraînent à un professionnalisme croissant. Parallèlement, une distinction stricte s’opère entre le matériel « historique », toujours emprunté, et le dépôt légal de la création soumis progressivement à une règlementation rigoureuse. La Bibliothèque de mises en scène témoigne de la validité du choix initial, professionnel et résolument ouvert à des professionnels.
L’ouvrage de Françoise Pélisson-Karro, conservateur en chef honoraire de la BnF, invite à entrer dans cet univers où se posent des problèmes, intellectuels et humains, qui nous concernent encore aujourd’hui.


Spécifications


Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Marque d'éditeur
Revue des Sciences Humaines
Partie du titre
Numéro 287
Édité par
Myriam Boucharenc,
Revue
Revue des Sciences Humaines | n° 287
ISSN
00352195
Langue
français
Catégorie (éditeur)
Septentrion Catalogue > Lettres et arts > Lettres et littérature française
Catégorie (éditeur)
Septentrion Catalogue > Lettres et arts
Date de première publication du titre
17 février 2014

Livre broché


Date de publication
21 mai 2015
ISBN-13
978-2-7574-0908-4
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 184
Code interne
1565
Format
16 x 24 cm
Poids
304 grammes
Prix
22,00 €
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

PDF


Date de publication
09 juin 2015
ISBN-13
978-2-913761-65-0
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 286
Code interne
1557
Prix
16,00 €
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


Introduction
Pourquoi s'intéresser au coût du capital, et à son surcoût ?

1. Actualité de la question
2. Présentation synthétique de l'ouvrage

Chapitre 1
Le coût du travail n’est pas responsable de la dégradation du commerce extérieur français

1.1. Coût du travail et performances à l’exportation
1.2. Coût du travail et demande de biens et services
1.3. Effets structurels, compétitivité hors-prix et désajustements de change  
Conclusion

Chapitre 2
Au cœur du régime d’accumulation financiarisé : un coût du capital élevé.

2.1. Financiarisation des grandes entreprises cotées
2.2. Financiarisation de l’ensemble de l’économie
2.3. Un régime macroéconomique régulé par des expédients  

Chapitre 3
Le coût et le surcoût du capital : définitions et mesures

3.1. Propriété et rémunération du capital
3.2. Coût et surcoût du capital
3.3. Le surcoût du capital : une tentative d’évaluation
Conclusion

Chapitre 4
Des grandes entreprises aux entreprises de taille modeste : l’élévation de la norme financière contamine l’ensemble de l’économie

4.1. L’élévation de la norme financière ne concerne pas que les grandes entreprises.
4.2. Les courroies de transmission de l’élévation de la norme financière.
4.3. Modélisation des impacts macroéconomiques du déversement sur les PME de la norme financière, à travers la pressurisation des sous-traitants et le rationnement du crédit.

Conclusion générale
Références
Annexes