Noir. Lumière et théâtralité

Comblant un manque avéré d'écrits sur le sujet, Noir. Lumière et théâtralité entre dans le champ de l'esthétique de la scène en s’appuyant sur un examen de l’histoire du noir au théâtre (du XV^e au XXI^e siècles) et de sa déclinaison dans les arts visuels voisins (cinéma, danse, théâtre d’ombres, spectacles optiques…). Jalonnée par des exemples ciblés, cette étude croise les moments forts du théâtre et permet une double lecture : l’une, linéaire, révèle la progression esthétique selon la chronologie, l’autre, plus ciblée, permet d’entrer dans toute partie ou chapitre. Le noir scénique est étudié sous différents angles : celui du spectateur, celui des artistes et de l’éclairagiste, ainsi que celui du chercheur. Partant de sa dimension technique, l’ouvrage permet de voir comment, par divers chemins, le noir trouve celui de la dramaturgie, comment de la nuit conventionnelle il s’achemine vers une densité matérielle conjointement à celle de l’abstraction. Ces différentes approches révèlent ses paradoxes : si le noir c’est l’invisible au théâtre, il a les ambivalences de son statut entre réalité et absence. Aujourd’hui le noir est devenu une des données incontournables et une signature du geste artistique contemporain. La finalité de Noir. Lumière et théâtralité est d’établir le noir en tant que lumière et de révéler sa théâtralité.