« Politiques de Ponge » : l'expression, au pluriel, renvoie certes aux diverses prises de position de Francis Ponge – adhésion au PCF puis opinions gaullistes, etc. ; mais politique, Ponge l’est surtout par sa conscience précoce d’utiliser, comme écrivain, un matériau commun, la langue, d’agir sur ce matériau et d’en proposer d’autres usages... Lire la suite
« Politiques de Ponge » : l'expression, au pluriel, renvoie certes aux diverses prises de position de Francis Ponge – adhésion au PCF puis opinions gaullistes, etc. ; mais politique, Ponge l’est surtout par sa conscience précoce d’utiliser, comme écrivain, un matériau commun, la langue, d’agir sur ce matériau et d’en proposer d’autres usages. Politiques, ses textes le sont aussi car disponibles dans l’espace public et objets d’appropriations diverses, voire contradictoires.
Sont ici envisagées l’ensemble de ces positions et propositions, de la « pose du révolutionnaire ou du poète » d’abord revendiquée, à l’attachement patriotique à la langue française, enté sur la figure paternelle de Malherbe. De même sont étudiés les « usages » politiques dont l’œuvre a fait l’objet et les malentendus plus ou moins volontaires qui les ont entourés.
S’appuyant sur les correspondances récemment publiées et sur le renouveau de la théorie concernant les relations de la littérature au politique, les contributions d’universitaires et d’écrivains ici rassemblées explorent donc les politiques de Ponge dans leur pluralité et font résonner le « paradis des raisons adverses » qu’est l’œuvre de Ponge – espace des partis pris et des controverses bien vivant.
Introduction
Pourquoi s'intéresser au coût du capital, et à son surcoût ?
1. Actualité de la question
2. Présentation synthétique de l'ouvrage
Chapitre 1
Le coût du travail n’est pas responsable de la dégradation du commerce extérieur français
1.1. Coût du travail et performances à l’exportation
1.2. Coût du travail et demande de biens et services
1.3. Effets structurels, compétitivité hors-prix et désajustements de change
Conclusion
Chapitre 2
Au cœur du régime d’accumulation financiarisé : un coût du capital élevé.
2.1. Financiarisation des grandes entreprises cotées
2.2. Financiarisation de l’ensemble de l’économie
2.3. Un régime macroéconomique régulé par des expédients
Chapitre 3
Le coût et le surcoût du capital : définitions et mesures
3.1. Propriété et rémunération du capital
3.2. Coût et surcoût du capital
3.3. Le surcoût du capital : une tentative d’évaluation
Conclusion
Chapitre 4
Des grandes entreprises aux entreprises de taille modeste : l’élévation de la norme financière contamine l’ensemble de l’économie
4.1. L’élévation de la norme financière ne concerne pas que les grandes entreprises.
4.2. Les courroies de transmission de l’élévation de la norme financière.
4.3. Modélisation des impacts macroéconomiques du déversement sur les PME de la norme financière, à travers la pressurisation des sous-traitants et le rationnement du crédit.
Conclusion générale
Références
Annexes