Penser pour rien

Littérature et monomanie
Première édition

On pourrait aisément imaginer un Traité du savoir penser comme il existe des Traités de savoir-vivre. L'auteur de ce livre a choisi d'explorer les mauvaises manières de la pensée que la littérature, généreusement, accueille : penser à des... Lire la suite

On pourrait aisément imaginer un Traité du savoir penser comme il existe des Traités de savoir-vivre. L'auteur de ce livre a choisi d'explorer les mauvaises manières de la pensée que la littérature, généreusement, accueille : penser à des riens, penser sans produire de pensées, pensée qui s'affole de la multiplicité des possibles et qui bute sur des contradictions insurmontables, et même mauvaises pensées que l'écrivain s'acharne à penser cependant. Au philosophe qui enchaîne des idées claires en une démonstration efficace, ce livre substitue, entre rire et pathologie, un portrait de l'écrivain en monomaniaque titubant, hanté par l'incorrigible manie de penser.

Nathalie Barberger est maître de conférences en littérature française à l'Université de Lille 3. Elle est notamment l'auteur de Michel Leiris, l'écriture du deuil, et Le Réel de traviole, publiés aux Presses Universitaires du Septentrion.

Spécifications


Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Partie du titre
Numéro 62
Auteur
Nathalie Barberger,
Collection
Objet | n° 62
ISSN
02917335
Langue
français
Catégorie (éditeur)
Septentrion Catalogue > Lettres et arts > Lettres et littérature française
Catégorie (éditeur)
Septentrion Catalogue > Lettres et arts
Date de première publication du titre
06 décembre 2007

Livre broché


Date de publication
06 décembre 2007
ISBN-13
9782757400128
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 212
Code interne
1057
Format
14 x 24 cm
Poids
350 grammes
Prix
18,00 €
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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La littérature, cette folie productive

- L'humanité 24 juil. 2008
Source
NICOLAS A.
« l'auteur, dans ce livre accueillant "les mauvaises manières" de la pensée, nous propose une analyse de "la pensée que la littérature nous offre", et d'abord de la littérature se pensant elle-même, mettant au jour l'extrême précarité de la pensée. »