Par quelles capacités ou quels mécanismes appréhendons-nous les objets qui nous entourent et généralement le monde ? À cette question, la première qui se pose à qui s'interroge sur la connaissance humaine, n’ont pas manqué de s’intéresser les anciens. À l’heure des sciences cognitives, la question semble échapper à la philosophie, fût-elle phénoménologique, et relever de la psychologie, de la neurologie, voire de la physique ou de la géométrie puisqu’elle fait intervenir les lois de l’optique. L’intérêt de ce numéro est donc, non seulement de nous informer sur les théories de la perception qui avaient cours et entre lesquelles se partageaient les anciens, mais de montrer que, dès l’antiquité, la philosophie était loin d’avoir le monopole de l’analyse de la perception. En réalité, sur ce terrain comme sur d’autres, la philosophie s’est trouvée dès l’origine en concurrence avec d’autres approches et d’autres méthodes, en l’occurrence avec la médecine. Cette situation perdurera tout au long de l’antiquité, comme c’est encore le cas aujourd’hui, et l’on verra que jusque chez un auteur comme Héron d’Alexandrie, volontiers tenu, parce que méconnu, pour étranger à toute philosophie, la question de la vitesse de la lumière mobilise un concept de causalité qui engage en réalité toute une cosmologie et fait de la physique une philosophie autant que l’inverse.
Introduction
PREMIERE PARTIE
L'HISTOIRE
Chapitre I
Une salle atypique : anachronisme, préfiguration ou emblème ?
Chapitre II
Trois histoires en une
1942-1963
1963-1979
1980-1983
Chapitre III
Analyse statistique de la programmation
1) Les périodes de diffusion
2) Les programmes diffusés
3) Les films diffusés
4) Le Patis et les distributeurs de films
Chapitre IV
Le Patis, salle d'Art et Essai
Les axes privilégiés de la programmation Art et Essai
DEUXIEME PARTIE
QUELLES CINEMATOGRAPHIES ?
Chapitre I
De grandes disparités
L’offre de films soviétiques et de l’Europe de l’Est
L’offre des pays d’Europe de l’Ouest autres que l’Italie, l’Allemagne
L’offre en provenance d’Amérique du Sud, d’Asie, d’Afrique, du monde arabe
L’offre et la demande selon la nationalité des films
Chapitre II
La prédominance du cinéma français
Un cinéma populaire
Un cinéma de genre
Un cinéma d’acteurs
Un cinéma d’adaptations ?
Chapitre III
La réception inégale du cinéma américain
Dans les années quarante
Dans les années cinquante
Dans les années soixante
Dans les années soixante-dix et quatre-vingt
L’effet très relatif des best-sellers de la littérature
L’homo americanus tel que dessiné par des acteurs
Chapitre IV
Les cinématographies germaniques et transalpine
Les avatars du cinéma italien
Des films allemands… et surtout autrichiens
TROISIEME PARTIE
UNE QUESTION DE GENRES
Chapitre I
Le drame et le mélodrame
L’offre de mélodrames et leur réception
L’offre de drames et leur réception
L’offre de drames historiques et leur réception
L’offre de drames sociauxet leur réception
Chapitre II
La comédie
L’offre et la réception de comédies françaises
Le comique troupier et les comédies policières
L'offre de burlesques et leur réception
L’offre de « sophisticated comedies » et leur réception
L’offre de comédies musicales et leur réception
Chapitre III
Le film d’Histoire et le documentaire
L’offre de documentaires et leur réception
L’offre de films d’Histoire et leur réception
La prégnance du film de guerre… et sur la Seconde Guerre mondiale
L’offre de biopics et leur réception
Chapitre IV
Les films d’action
I) Le film d’aventure et le western
II) le film criminel et le film d’espionnage
Chapitre V
Les genres minoritaires au Patis
I) Le film musical
II) Les autres genres minoritaires
Conclusion
Annexe : Programmation hebdomadaire du cinéma Le Patis, Le Mans
De novembre 1942 à août 1983
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