Tyran ou despote éclairé? Ce débat a fait l'objet, depuis la fin du XVIIIe siècle, d'une vive controverse et le débat n'est pas clos, même en Scandinavie. L'auteur s'est efforcé, dans ce nouvel ouvrage sur la Suède et la Finlande, de... Lire la suite
Tyran ou despote éclairé? Ce débat a fait l'objet, depuis la fin du XVIIIe siècle, d'une vive controverse et le débat n'est pas clos, même en Scandinavie. L'auteur s'est efforcé, dans ce nouvel ouvrage sur la Suède et la Finlande, de renouveler l'enquête en dépassant le cadre biographique.En rassemblant des sources éparses dans les archives et bibliothèques de Paris, Londres, Stockholm et Upsal, on a voulu montrer comment ce "roi charmeur" et francisé a su mettre fin à l'hégémonie du Riksdag assisté de son Comité secret oligarchique, qui non seulement aggravait la crise de la conjoncture économique et des rapports sociaux par ses luttes de factions mais conduisait au dépècement de la Suède-Finlande et Poméranie suédoise à l'exemple de la Pologne.Travaillant au nivellement des ordres pour renforcer l'absolutisme, Gustave III accorda à tous les Suédois "l'égalité des droits" par l'Acte d'Union et de Sécurité de 1789, améliorant la situation paysanne avec un début de remembrement du sol, triomphant des préjugés contraires au Lumières.Pour échapper aux contradictions de cette politique, la lutte disproportionnée contre la Russie et le Danemark-Norvège s'imposa. A l'issue d'une paix blanche, l'épuisement des finances ne permettait pas d'animer seul la Contre-Révolution.Victime expiatoire de l'aristocratie, dans son théâtre de Stockholm, le 16 mars 1792, il ne devait succomber que le 29, ayant assuré sa succession dynastique. Le rayonnement culturel qu'il patronna a estompé les erreurs de gestion d'un pays pauvre et religieux. Grâce à lui cependant, la voie démocratique de la Suède était ouverte.
Remerciements
Préface
Introduction
Première Partie.
Les ressorts de la carrière politique
Introduction
Une implantation locale bien venue
Les élus : des hommes du cru ?
Une implantation locale parentale
L'endogénisme comme argument électoral
Une assise sociale bien établie
Assise et ascension sociales : le prisme de la profession
Un rang social estimé selon la fortune
Des sociabilité et socialité mondaines
L’implication dans le tissu économique local
Goûts personnels et participation à la société des loisirs
L’élu au service de ses concitoyens
Conclusion. Sabot de bois, cuiller en argent et ors de la République
Deuxième Partie.
L’élu, fruit de l’union de trois familles
Introduction
Tel père, tel fils
La carrière du père
La filiation, un argument de poids dans la carrière
Les débouchés politiques des fils
La gestion de l’héritage
Le crédit politique en héritage
La présence familiale en politique
Conséquences de cette ascendance sur la carrière de l’élu
Des dynasties politiques locales redoublées
Le choix crucial de la belle-famille
Avoir un beau-père en politique, un avantage non négligeable
Les aïeux de l’épouse en politique
Une ressource politique essentielle : l’épouse
Conclusion. Naître dans le microcosme politique et s’y marier
Troisième partie.
Parenté et Sippe : la politique une affaire de famille ?
Introduction
Une confiscation locale et rurale des mandats : l’exemple du canton de Saint-Rémy-en-Bouzemont
Des hommes et des carrières
Des familles souches ?
Du cousinage au népotisme politique
Les espaces urbains sous domination dynastique ?
Reims, une métropole urbaine où les populations se brassent
Les familles portées au pouvoir
Filiations et cousinages dans le paysage politique et social rémois
Du cousinage à la Sippe : des réseaux politiques familiaux à l’échelle du département
Reims dominée par une Sippe : impact politique et social de la bourgeoisie urbaine
Les élus marnais intègrent de vastes réseaux familiaux
Conclusion. Le spectre des deux-cents familles ?
Conclusion générale :
le destin politique de la Marne aux mains de familles alliées
Annexes
Sources et bibliographie
Table des figures
Index