Le Doyen Michel Spanneut publiait en 1957, puis, dans une nouvelle édition revue et augmentée en 1969, Le stoïcisme des Pères de l'Église, une oeuvre qui devait devenir un classique des études sur l'influence du Portique. Une suite d'ouvrages - Tertullien et les premiers moralistes africains, 1969, Permanence du stoïcisme, de Zénon à Malraux, 1973, Les Pères de l'Église, 1990, et, en préparation, un commentaire chrétien inédit du Manuel d'Epictète - ainsi qu'une foule de contributions à des encyclopédies et à des revues philosophiques et religieuses, lui ont permis de montrer que le stoïcisme n'a pas cessé de se mêler au christianisme dans l'élaboration et dans le développpemnt de notre société occidentale. Quelques-uns de ses collègues universitaires, à l'occasion de son éméritat, ont voulu réexaminer dans cette perspective une oeuvre ou une question qui leur est familière. Cela nous vaut, en forme d'hommage, un ensemble de contributions qui confirment la permanence des valeurs stoïciennes à travers l'histoire. Dans une démarche qui se révèle complémentaire, elles s'arrêtent, tour à tour, à une notion du Portique même (G. Verbeke), puis à la survie de certains thèmes dans la pensée judéo-chrétienne, depuis le livre des Macabées (J.-M. Delmaire) jusqu'à Isidore de Séville (P. Cazier), en passant par une série d'auteurs chrétiens: les Pères grecs en général (G. Dorival), Clément d'Alexandrie (E. Osborn), Arnobe le Jeune (P. Monat), Lactance (J.-M. André, M. Perrin), Hilaire de Poitiers (J. Doignon), Ambroise (H. Savon), Jean Chrysostome (A.-M; Malingrey) et les pélagiens (Y.-M. Duval, A. Solignac); elles relèvent enfin la présence de la Stoa chez des auteurs profanes aussi variés que Juvénal (J. Hellegouarc'h), Busbecq (H. Le Bourdellès) et E. Weil (J.-M. Breuvart).
Remerciements
Introduction
Chapitre 1 : L'élargissement continu de la demande (1700-1830)
Une consommation populaire limitée mais changeante
Dépenses nobiliaires et renouvellement vestimentaire
L’accumulation des produits textiles dans les inventaires
Le coton dans les inventaires
De la rareté à l’omniprésence : les étapes de la diffusion du coton
Une matière qui se dévoile sous des formes de plus en plus variées
Chapitre 2 : L’apparition des « toiles mélangées » (1700-1760)
Le mercantilisme à l’épreuve du développement de l’industrie cotonnière
L’influence du commerce des toiles de coton sur la région
La fabrication des toiles de coton sur le territoire national
Le développement de l’industrie cotonnière dans la région
Chapitre 3 : L’essor des cotonnades (1760-1790)
Essor et diffusion des productions déjà existantes
La production de nouvelles toiles
Les activités d’amont
La filature de coton dans la deuxième moitié du siècle
Chapitre 4 : Les promoteurs de cette greffe industrielle (1700-1790)
Le cadre traditionnel : corporations et plat pays
Le transfert des hommes et des techniques
Les indienneries
Chapitre 5 : Tout un éventail de produits nouveaux (1790-1830)
La fin de l’Ancien Régime : un tournant pour l’industrie textile
Du nankin aux « articles de Roubaix » : des fabricants innovants
L’évolution de l’indiennage dans le département 1790-1830
L’essor de la fabrique des calicots
Le développement de l’industrie du tulle
Chapitre 6 : La mécanisation de la filature (1790-1820)
La première mécanisation de la filature
La mécanisation générale de la filature
Les phases de l’essor de la filature de coton
Chapitre 7 : Le foisonnement des initiatives entrepreneuriales (1790-1830)
Fabricants et fabriques de coton à la petite mécanique
Entreprendre au temps de la grande mécanique
Le financement des entreprises : des exigences nouvelles
Entreprendre : une aventure individuelle ?
Inscrire l’entreprise dans la durée
Conclusion
Sources et bibliographie
Table des cartes, tableaux, graphique et illustrations