La violence semble plus que jamais hanter la société occidentale, menacer les fondements de ses pouvoirs et de ses certitudes. Et on sait que la société américaine passe chez nous - un peu hâtivement peut-être, mais avec des bénéfices journalistiques et idéologiqes non négligeables - pour la société de la violence par excellence. Laissant à d'autres disciplines la charge de cataloguer les différentes formes de violences qui y sévissent et leur supposées causes, nous avons choisi d'interroger ce qui, curieusement, ne s'entend guère: la manière dont la violence se parle, se fait discours, texte. Discours de la violence: violence faite au discours, discours comme violence. Les recherches réunies ici, qui portent essentiellement sur des textes littéraires, ouvrent la voie à une étude des USA qui ne serait plus fasciné par une simple récitation des évènements mais attentive au contraire à ce qui les fait signifier: à leur devenir-texte, à leur devenir-signe. Le Discours de la Violence est le deuxième ouvrage publié par le Centre d'Etudes et de Recherches Nord-Américaines et Canadiennes (Lille III) dans la collection Etudes Américaines
Introduction
Solidarité réciproque généralisée dans le temps,
éthique et efficacité économique
Un fonctionnement intergénérationnel
• Altruisme et SRG
• La SRG à l'oeuvre : l'exemple de la tontine
• Le réseau, prolongation de l'entreprise familiale
L'entreprise familiale
• Entrepreneurs chinois
• Confiance et confucianisme dans les affaires familiales
• Confucianisme et capitalisme
Solidarité réciproque généralisée dans l'espace
et efficacité économique
Clans et associations
• L'origine
• Taille optimale du club
• L'organisation et le réseau
La circulation de l'information
• L'incidence de la période coloniale
• Flexibilité et productivité
• Le fonctionnement interne
Conclusion générale
Bibliographie