Allemagne d'aujourd'hui, n°193/juillet - septembre 2010

Paperback

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Publication Date

01 September 2010

ISBN-13

9782757401453

Extent

Main content page count : 224

Code

1214

Dimensions

16 x 24 cm

Weight

372 grams

List Price

14.00 €

ONIX XML

Version 2.1, Version 3

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Contents

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J.-P. Gougeon – Vers un renouveau de la
social-démocratie allemande ?

H. Ménudier – De Horst Köhler à Christian Wulff
L'élection présidentielle du 30 juin 2010

D. Herbet – Le retrait de la vie politique d’Oskar Lafontaine,
« irremplaçable leader » pour Die Tageszeitung junge Welt,
ou comment concilier extrême gauche et gauche
de la gauche

S. Neubert – « Le chantier de Bologne ». Les difficultés
du processus de Bologne en Allemagne

L’actualité sociale par B. Lestrade

I. Wachsmann - G. Walter – Ou bien ou bien !
Face à la crise : la société civile, l’Etat, l’Europe
le 12e dialogue Franco-Allemand

Comptes rendus
Piquet, Nathalie, Charbon – Travail forcé – Collaboration.
– Plum, Jacqueline, Französische Kulturpolitik in Deutschland
1945-1955. Jugendpolitik und internationale Beziehungen
als Impulse für Demokratie und Verständigung. (D. Herbet)

Dossier
Le football allemand face aux défis croisés
de la réunification, de l’Europe
et de la mondialisation
Présentation par G. Robin

J. John- C. Melchior - A. Sonntag – Au coeur de la
société allemande : le football et la République fédérale

D. Blecking – Le football allemand, une histoire
d’identités multiples

S. Goch – Le coeur du football bat dans les villes
et les régions : l’exemple de la vallée de la Ruhr

W. Pyta – La contribution du football à la construction
de l’identité collective en Allemagne

A. Niemann - A. Brand – L’européanisation
du football allemand : des ajustements partiels
à la transformation systémique

J.-C. Meyer – L’image de la RFA en France vue par
le prisme du football télévisé (1950-1990)

M. Barsuhn - J. Braun – « Invincible pour de bon ? »
20 ans d’unité allemande dans le football

M. Lohmann - J. Lehnert – 1990/91 : L’Allemagne
de l’Est reléguée, De la DDR-Oberliga à l’anonymat :
Le football est-allemand à la recherche de son identité

F. Danckaert – Le NPD et le football

G. A. Pilz – De la culture ultra à la culture de la violence
Violence et racisme dans le contexte du football allemand

Interview de G. Robin
Völker GÖLL, Porte-parole du KOS

Y. Weigelt-Schlesinger - R. Roschmann -
T. Schlesinger – Le football féminin en Allemagne.
Défi local et global entre le quotidien de ligue
et les succès internationaux

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Excerpt

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Vers un renouveau de la social-démocratie allemande ?

Jean-Pierre Gougeon

* Vers un renouveau de la social-d mocratie allemande ?

Les lections f d rales du 27 septembre 2009 constituent un tournant dans l'histoire de la social-d mocratie allemande. En effet, avec 23% des suffrages, le parti social-d mocrate allemand a r alis son score le plus bas une lection f d rale depuis 1949 avec la fois comme origine et comme corollaire une profonde crise d identit . Cette d faite a peut- tre une valeur salvatrice en ouvrant la voie un renouveau tant au niveau des dirigeants que des axes programmatiques. Le d bat sur l impact des r formes Schr der de l Etat providence n est pas clos. Mais d j de nouveaux accents se font entendre la direction du parti social-d mocrate, notamment de la part du pr sident Sigmar Gabriel, pour mettre en cause le caract re radical de cette politique conduite entre 2003 et 2005 qui, tout en contribuant la relance de la croissance, aurait aggrav les in galit s sociales. Dans ce contexte, on peut relever un retour de la question sociale dans les pr occupations programmatiques du SPD tel que le symbolise le texte d orientation intitul Justice sur le march du travail qui pr ne la g n ralisation du salaire minimum, la cr ation d un march social du travail et la revalorisation de la formation continue. Cette r orientation en faveur de la question sociale se manifeste galement travers la volont des sociaux-d mocrates de refonder la fiscalit notamment en r introduisant l imposition sur le patrimoine.

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« Oskar Lafontaine, « leader irremplaçable pour Die Tageszeitung junge Welt »

La décision d'Oskar Lafontaine de ne pas être candidat à la présidence du groupe parlementaire de Die Linke, et ultérieurement, de se retirer également de la course à la présidence du parti, a déclenché une vague de spéculations dans l'opinion publique : officiellement, il se retirait pour raisons de santé. Pour de nombreux observateurs et une partie des membres de Die Linke, comme D. Bartsch et B. Ramelow, cette décision ouvrait enfin la porte à la formation de gouvernements de coalition avec le SPD et les Verts.
Die Tageszeitung junge Welt s’engagea alors fortement dans les luttes intestines pour dépendre l’héritage d’O. Lafontaine et fit donc campagne contre D. Bartsch, secrétaire général et candidat éventuel à la succession, qui aurait été à l’origine de rumeurs sur la vie privée de l’actuel président. Le journal d’extrême gauche, autrefois essentiellement distribué à l’Est, avait certes toujours remis en question la ligne de G. Gysi (courant principal) et prônait une stricte ligne d’opposition, axée sur le pacifisme et la politique sociale. Fustigeant la presse bourgeoise (Spiegel, Stern), le quotidien offrit encore à l’aile gauche de Die Linke un forum, des gauchistes ouest-allemands alliés avec des communistes orthodoxes de l’Est, dont Sarah Wagenknecht. Ce faisant il révélait aussi une fracture Est-Ouest au sein du parti.

Zusammenfassung
Oskar Lafontaines Verzicht auf den Fraktionsvorsitz im Bundestag nach dem „historischen" Sieg der Linken im September - und später auf das Amt des Parteivorsitzenden - löste in der Öffentlichkeit eine Reihe von Spekulationen aus. Offiziell trat er aus gesundheitlichen Gründen zurück. Für viele Beobachter und Parteimitglieder wurde Die Linke nun regierungsfähig: gegenüber D. Bartsch oder B. Ramelow verteidigte dann Die Tageszeitung junge Welt Lafontaines Erbe und führte einen erbitterten Kampf gegen den Geschäftsführer, D. Bartsch, der Gerüchte über Lafontaines Privatleben verbreitet haben sollte.
Die linksradikale Zeitung aus dem Osten, die zwar G. Gysis Linie stets angegriffen hatte, warnte vor jeder Kursänderung und vor allem vor Koalitionen mit einer bürgerlichen Partei wie die SPD. So bot er der linken Flügel der Partei, westdeutschen Linksradikalen und orthodoxen Marxisten, ein Forum, darunter Sarah Wagenknecht, und er enthüllte so ein Ost-West-Gefälle innerhalb der Linkspartei.

Abstract
Oskar Lafontaine decided not to submit an application to the parliamentary group Die Linke and added he would neither enter the lists for the presidency of the party. This statement triggered off a lot of speculations from public opinion. Officially, he withdrew from the elections because of his health. Yet, for many observants and members of Die Linke, like Dietmar Bartsch and Bodo Ramelow, this decision let at last form a coalition between SPD and Die Grüne within the government.
The daily junge Welt took strongly part in the internal fights so as to defend Oskar Lafontaine's inheritance and campaigned against D. Bartsch, who was Secretary-General and would likely succeed O. Lafontaine. The redaction criticized the "burgher" press like Stern or Spiegel, which had relayed his declarations. This very left-wing paper, that used to be mostly diffused in the East, always had questioned G. Gysi's political style. Then, he warned against the attempts to modify the present course of action. As a left-wing forum, which gathered West Germans of the extreme left wing and communists orthodox from East Germany, the junge Welt refused any coalition with the communists' traditional rhetoric. Because of this, the JW brought to the force one fracture East/West within the party.

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« Le chantier de Bologne ». Les difficultés du processus de Bologne en Allemagne

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