À partir des notions de « mythologie individuelle » et de « mythe individuel », il s'agit d'interroger les caractéristiques prêtées à l’art brut, renouvelées par leur extension ou déplacement dans le champ de la création moderne et contemporaine, ainsi que leur rapport à l’histoire. Ce qu’on nomme « l’art brut », en incluant ses extensions dans... Lire la suite
À partir des notions de « mythologie individuelle » et de « mythe individuel », il s'agit d’interroger les caractéristiques prêtées à l’art brut, renouvelées par leur extension ou déplacement dans le champ de la création moderne et contemporaine, ainsi que leur rapport à l’histoire.
Ce qu’on nomme « l’art brut », en incluant ses extensions dans l’Outsider Art, mérite une considération nouvelle. On doit se garder de réifier ou d’essentialiser cette notion : l’art brut, en vérité, est une question. Le point de départ de la recherche se trouve dans l’intitulé « Mythologie individuelle », désignation par Harald Szeemann d’une section de la Dokumenta 5 de Kassel en 1972, réunissant des œuvres d’artistes contemporains dont Étienne-Martin ; dans leur immédiate proximité étaient exposées des œuvres principalement issues du contexte asilaire. C’est ce sens initial qui s’est vu enrichi, déployé et déplacé d’une manière qui rencontre les champs de l’histoire et de la critique de l’art, de la psychanalyse, de l’anthropologie et de la philosophie.
L’objectif général de la démarche est de questionner les déterminations profondes des œuvres : l’histoire, la fable et l’intrigue, selon une orientation susceptible de dialectiser les rapports entre l’individuel et le collectif, entre la structure et l’activité dynamique, entre l’écrit/dessin et l’oral. C’est non seulement la catégorie d’art brut mais le concept d’art, inclus le statut des processus créatifs, qui sont mis à l’épreuve.
Dans son ouvrage très bien documenté et rédigé de façon très fluide, l'auteure se propose de répondre à deux contradictions sur son sujet en avançant des arguments convaincants. -
Bruno Thoß dans le journal Militärgeschichtliche Zeitschrift 73/2014 -
Introduction :
L'intégration européenne et le bilatéralisme franco-allemand
Chapitre premier :
Les acteurs – Willy Brandt, Georges Pompidou et l'Europe jusqu'en 1969
Chapitre 2 :
Une « relance européenne » ?
Le sommet de La Haye, 1er et 2 décembre 1969
Chapitre 3 :
Sous le signe du triptyque – la Communauté entre les sommets de La Haye (1969) et de Paris (1972)
Chapitre 4 :
Quelle Europe ?
La Coopération politique européenne et les conceptions européennes de Pompidou
Chapitre 5 :
Sur la voie de l’Union européenne ?
Le sommet de Paris des 19 et 20 octobre 1972
Chapitre 6 :
Stagnation intérieure et crise extérieure – 1973, l’année difficile
Chapitre 7 :
« Sauve-qui-peut » –
L’érosion de la solidarité politique européenne et la fin de l’ère Brandt - Pompidou
Conclusion :
Les années 1969-1974 – une phase charnière de la construction européenne
Postface
Liste des abréviations
Sources et bibliographie
Bibliographie