Cette monographie est consacrée au peintre nordiste Bruno Chérier (1817-1880), ami et correspondant du sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux. Il fut l'auteur de portraits, de compositions religieuses et de cartons de vitraux. Lire la suite
Le nom de Bruno Chérier (1817-1880) est passé à la postérité en raison de l'amitié qui le liait au sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, dont il était le correspondant fidèle et le modèle. Cet ouvrage met en évidence le rôle de Chérier auprès du sculpteur : ils collaborent à leurs débuts à des chantiers communs, Chérier jouant un rôle essentiel dans la pratique de la peinture par Carpeaux et participant au choix des sujets inspirant son ami. Le sculpteur nous a également laissé une série d’émouvants portraits de Chérier, aussi bien dessinés, peints que sculptés.
Richement illustrée, cette étude permet également de restituer la carrière de Chérier, à la fois peintre et dessinateur de cartons de vitraux. Ancré dans le Nord mais aussi reflet plus large d’une esthétique propre au Second Empire et aux prémices de la IIIe République, son œuvre est essentiellement formé de portraits et de décors religieux. Valenciennois d’origine, il a notamment reçu des commandes à Tourcoing, Lille et Loos. Dans cette monographie, l’accent a été plus particulièrement porté sur les cycles décoratifs monumentaux dans les églises : Chérier est en effet le peintre qui a obtenu le plus de commandes au XIXe siècle pour des édifices religieux de la métropole lilloise.
ÉDITORIAL
W. Asholt – Les relations franco-allemandes : entre passion et crépuscule
H. Uterwedde – Modèle allemand : un mythe peut en cacher un autre
Colloque international
Représentations transnationales de la fuite et de l'expulsion des Allemands après la Seconde Guerre mondiale (Allemagne – Pologne – République tchèque et Slovaquie)
L'actualité sociale par B. Lestrade
Comptes rendus
DOSSIER
Artistes plasticiens de retour d’exil en pays germanophones après 1945
Un dossier dirigé par Jean Mortier et Jacques Poumet
Avant-propos de J. Mortier et J. Poumet
J. Mortier – La situation des artistes plasticiens en zone d’occupation soviétique et en RDA (1945-1955)
A. Schätzke – « Aucune illusion » ? Retour des émigrés de Grande-Bretagne dans la jeune RDA
M. Patka – Le retour des couleurs. La rentrée au pays d’artistes autrichiens exilés dans le contexte culturel d’après la Seconde guerre mondiale
J. Bazin – Quelle contribution les artistes émigrés ont-ils apportée à l’art mural en RDA ?
T. Flierl – « Il me faut encore dix ans - je veux peindre le nouveau Reichstag » Le retour de Max Lingner en Allemagne
E. Gillen – Max Lingner et la logique de l’histoire. Notes au sujet du cycle « L’histoire révolutionnaire du peuple allemand »
E. Gillen – Identité juive et foi communiste. L’itinéraire de Lea Grundig, de Dresde en Palestine et de Palestine à Dresde, capitale de district de la RDA, 1922-1977.
J. Mortier – Heinz Lohmar de retour en Allemagne. La composition picturale à l’épreuve de l’engagement politique
M. Beauviche – La fin de la « querelle des images » ? Nouvelles approches nuancées du paysage pictural en RDA. Au sujet de trois expositions au Neues Museum à Weimar, au Anger Museum d’Erfurt et à la Kunstsammlung de Gera
Comptes rendus
Notes de lecture de J.-C. François