Publié en 1699, ce roman retrace l'histoire de l’entrée des musulmans en Espagne et s’oppose aux historiens espagnols qui prônent la pureté de sang : le romancier français insiste sur l’importance des mariages mixtes et l’amitié nécessaire et bénéfique entre chrétiens et musulmans. Le dernier roi Goth, Rodrigue, est en fait lui-même le fruit... Lire la suite
Publié en 1699, ce roman retrace l'histoire de l’entrée des musulmans en Espagne et s’oppose aux historiens espagnols qui prônent la pureté de sang : le romancier français insiste sur l’importance des mariages mixtes et l’amitié nécessaire et bénéfique entre chrétiens et musulmans. Le dernier roi Goth, Rodrigue, est en fait lui-même le fruit d’une union mixte et la « race espagnole » ne doit sa supériorité qu’au mélange des cultures. Les combats deviennent des rencontres, favorisant l’amour et l’amitié entre les membres des deux armées. Défendant à chaque page cette spécificité de l’histoire espagnole particulièrement romanesque, le roman insiste sur les ressemblances entre chrétiens et musulmans et rappelle l’incompréhensible injustice que les chrétiens ont fait subir aux juifs en 1492 et aux descendants des musulmans par la suite. Anonyme, deux fois publié aux Pays-Bas, le roman a vraisemblablement plu aux lecteurs protestants de l’époque car le message de tolérance religieuse et de nécessaire mixité ne pouvait que rappeler la situation des victimes de la révocation de l’Edit de Nantes. Reprenant les codes du roman historique, cette Relation n’est pas sans humour et offre un récit romanesque et agréable de la naissance d’une Espagne des trois cultures qui devient l’exemple admirable et littéraire de la tolérance religieuse.
Remerciements
Préface
Introduction
Première Partie.
Les ressorts de la carrière politique
Introduction
Une implantation locale bien venue
Les élus : des hommes du cru ?
Une implantation locale parentale
L'endogénisme comme argument électoral
Une assise sociale bien établie
Assise et ascension sociales : le prisme de la profession
Un rang social estimé selon la fortune
Des sociabilité et socialité mondaines
L’implication dans le tissu économique local
Goûts personnels et participation à la société des loisirs
L’élu au service de ses concitoyens
Conclusion. Sabot de bois, cuiller en argent et ors de la République
Deuxième Partie.
L’élu, fruit de l’union de trois familles
Introduction
Tel père, tel fils
La carrière du père
La filiation, un argument de poids dans la carrière
Les débouchés politiques des fils
La gestion de l’héritage
Le crédit politique en héritage
La présence familiale en politique
Conséquences de cette ascendance sur la carrière de l’élu
Des dynasties politiques locales redoublées
Le choix crucial de la belle-famille
Avoir un beau-père en politique, un avantage non négligeable
Les aïeux de l’épouse en politique
Une ressource politique essentielle : l’épouse
Conclusion. Naître dans le microcosme politique et s’y marier
Troisième partie.
Parenté et Sippe : la politique une affaire de famille ?
Introduction
Une confiscation locale et rurale des mandats : l’exemple du canton de Saint-Rémy-en-Bouzemont
Des hommes et des carrières
Des familles souches ?
Du cousinage au népotisme politique
Les espaces urbains sous domination dynastique ?
Reims, une métropole urbaine où les populations se brassent
Les familles portées au pouvoir
Filiations et cousinages dans le paysage politique et social rémois
Du cousinage à la Sippe : des réseaux politiques familiaux à l’échelle du département
Reims dominée par une Sippe : impact politique et social de la bourgeoisie urbaine
Les élus marnais intègrent de vastes réseaux familiaux
Conclusion. Le spectre des deux-cents familles ?
Conclusion générale :
le destin politique de la Marne aux mains de familles alliées
Annexes
Sources et bibliographie
Table des figures
Index